Zenstases (v2.13) - Photos et textes d'amateur, indulgence appréciée... Droits d'auteur : Consulter l'avant-propos (textes) (ex. 1STAN.COM)
19 Septembre 2017
Le Gard d'aujourd'hui expose une autre facette de sa beauté, différente de l'an passé, 2016, à la même époque.
Quatre mois sans eau, hormis quelques insignifiantes ondées.
Le thym sauvage a disparu, calciné. Le romarin résiste, péniblement.
Peu de fleurs dans le jardin déshydraté, juste quelques dentelaires bleues au feuillage bicolore et d'élégantes houpettes blanches de leuzées conifères.
Plus loin, les haies perdent leurs feuilles, élégamment.
Venant de Saint-Ambroix, couleurs du sud aux sols brûlés, garrigues et maquis néanmoins colorés aux marches de l'Ardèche, en vue de Chazelle et de Saint-André-de-Cruzières.
Les oliviers argentés se détachent du fond, obligeamment complémentaire.
Dans l'adversité la nature se transcende et le rouge resplendit.
La végétation sauvage nous offre ses plus belles essences,
méli-mélo avec ses sempiternels genévriers, chênes verts et arbousiers l'on découvre en premiers plans :
- un pistachier,
- un olivier,
- un érable de Montpellier (dont la feuille -à distance, pour moi qui ne le connaissait pas- me faisait penser à celles du ginko).
Les strates de calcaires affleurantes semblent s'enflammer...
L'approche de la nuit recèle l'espoir de nuées vivifiantes...
Ce n'était qu'un espoir !