Merci

chamoisé du japon sur une scabieuse des champs

Mardi dernier, après plusieurs jours de météo maussade, je décide de dégourdir ma boîte à images...

Sur le chemin près de mon "antre en Gard", un liévre m'observe, dressé sur ses quatres pattes, oreilles en alerte. Son gabarit important me fait penser à une biche. Sa fuite caractéristique me détrompe.

J'y vois un signe et choisi de le suivre...

La chaîne de clôture ne m'arrêtera pas !

Merci dame Nature !

Toute cette eau, démoralisante lors de sa chute, fouette la végétation qui explose.

Autour de moi, profusion, exubérance... avec laquelle mon humeur communique,

je me sens en symbiose et mon oeil en alerte se prolonge en un index nerveux qui tente de capter cette essence de bien être.

L'idée de photographier un coquelicot me tient depuis quelques jours.

Pas si facile, ils se mêlent à la végétation environnante, s'y dissimulent à l'exception de l'écarlate de leur robe.

ici, derrière des Egilopes ventrus

Les chèvrefeuilles me fascinent en premier.

Progressivement la forme de sa fleur éveille en moi un écho technologique inattendu.

Je pense irrésistiblement aux drones,

j'imagine les voir décoller...

Puis je redécouvre la fleur de salsifis, pas encore mûrie ni fanée l'an passé au moment de mon retour dans le "nord".

La corolle de graines rappelle celle de la famille des pissenlits.

Enfin quelques coquelicots dévoilés éveillent mon objectif...

Ceux-là, avec l'aubépine, m'offrent une porte romantique

Quant à celui-ci...

Sa conformation déjantée, plutôt inhabituelle, m'incite à vérifier s'il ne pousse pas près d'un pied de chanvre indien ou sur un mycélium de champignon mexicain !